vendredi 14 septembre 2018

Logique d’une certaine violence, vue par un taoïste


« Le monde est de plus en plus violent et nous aurons à traiter de plus en plus de violence dans les hôpitaux » disait, dernièrement un médecin qui de surcroît était ministre de la santé.

La compréhension du mécanisme d’une certaine violence, vu par un taoïste, pourrait clarifier le sujet pour entrevoir des solutions, afin d’aller au-delà du simple constat, pour le bénéfice de tous.

Selon le principe des cinq éléments, le cœur est l’habitacle du schen, de l’âme, de l’essence de la personne. La recherche fondamentale de son aboutissement motive tout être, qu’elle que soit son origine. Tous ses organes sont au service de l’élévation de cette conscience : exister dans une fidélité à soi-même, dans son authenticité intérieure, dans sa dignité, dans son intelligence, s’insérer dans une collectivité et une communication fluide, où chacun est reconnu à sa place. L’unification de l’être et sa diffusion se retrouve au sein du cœur. Le sens de la liberté ne peut être réduit qu’au simple concept très réducteur de la liberté d’échanges économiques, mais sa noblesse serait bien l’objectif de la pleine réalisation de son être.

La lecture de la dynamique de l’énergie, et des fonctions physiques, psychologiques et spirituelles des organes, nous éclaire sur l’importance du foie dans le langage de la violence, selon les références de la médecine chinoise.

Chaque organe reflète une émotion particulière : le foie, de par sa fonction naturelle de « purification » du sang, désire le coeur, vers son absolu et vers l’absolu. Il propulse l’être vers son développement, sa vitalité, vers de nouveaux territoires, nécessaires à son expansion. La délicatesse, le vécu artistique, la vision symbolique, liés au foie, reflètent l’expression de ce vouloir côté yin, la colère, côté Yang. Cette dernière est donc normale, mais elle peut devenir pathologique, quand elle est inappropriée ou en excès. L’émotion négative (colère démesurée) engendre un phénomène de surenchère. La colère engendre la colère. Pour un peu on ne saurait même plus pourquoi, le sujet se met en colère, puisqu’il n’y a plus de contrôle.

Outre ces fonctions physiologiques, le foie et la vésicule biliaire impliquent la volonté de saisir avec force, l’aspiration, la sensibilité, l’imagination, les rêves, la contemplation, la décision.
Le foie et son adjoint vésicule biliaire, corollaire de tout jugement, et ses méridiens, sont nécessaires au cœur et au sang, comme le bois l’est pour le feu, comme le désir l’est pour l’amour, comme la délicatesse l’est pour l’émotion d’être touché par le beau, comme la vue l’est pour la mise en forme et l’accomplissement de l’objectif, comme le pouvoir de décision l’est pour l’action, comme l’est l’intuition pour la conscience, comme les muscles le sont pour le mouvement, comme l’imaginaire l’est pour la créativité, comme la reconnaissance l’est pour l’existence, comme la foi l’est pour la croyance (le foie : masculin - la foi : féminin ? )

Un principe de la médecine chinoise considère que l’organe peut être blessé soit par un élément extérieur, soit par une émotion, soit par les deux éléments. L’organe lui-même, ses méridiens et sa fonction propre sont lésés mais aussi l’organe voisin, par voie de cascade. L’énergie du foie monte, d’ordinaire, vers le haut du corps et elle est comme retenue par l’énergie eau des reins, qui ont, eux aussi, une fonction régulatrice. Faute de retenue par l’eau (fondement des reins) cette force monte en puissance d’une manière désordonnée, et blesse la fonction du foie et du « voisinage. » Elle peut devenir destructrice, bestiale, mordante, provocatrice, tueuse. Si donc cette énergie «monte à la tête » sans le contrôle des reins, le désordre s’installe, la chaleur monte et devient anarchique. L’excès d’énergie dans la tête peut, par exemple être la cause de céphalées, comme d’un excès de rêves ou d’autres formes de délires hallucinatoires ou de manifestations colériques exorbitantes (qui sort des orbites). Et quand la colère monte, suit la logique de perdre pieds, perdre la tête ou perdre ses racines. La colère devient insensée, c’est-à-dire quelle fait perdre le sens, jusqu’à la folie.

Toutes les fonctions du foie qui devraient être des régulateurs de douceur, se transforment en ingrédients de violence, si cette énergie du foie est déviée de son essence. Toutes perturbations, déviations ou dérapages en excès ou en manque de ce système d’échange, engrangent des conséquences sur ces dites fonctions physiques, psychologiques ou spirituelles. La violence est le résultat d’excitations excessives ou perverses du foie.

On peut considérer que toute agression qui force le foie, stoppe sa fluidité, contrecarre son mouvement, détourne son essence, supprime sa retenue (par des reins trop faibles), agresse le système immunitaire (y compris le système de défense psychologique), fausse le jugement, précipite le mouvement musculaire et oculaire, augmente la pression sanguine dans la tête, perturbe le cycle des rêves, dés- approprie un territoire essentiel, provoque l’envie d’une manière inconsidérée, détruit on annule une reconnaissance, fait monter la pression, attise la colère, excite sans fin la sexualité, annule la recherche de son absolu, causent de la violence. Ce qui revient à supprimer le sang du cœur ou à le contaminer. Pire encore est la sollicitation intentionnelle de l’énergie existentielle ( faire croire à un épanouissement), et d’en bloquer, dévier ou détourner le processus d’évolution pour un profit étranger à la personne concernée (Force de travail engrenée par une politique du presse- citron ou sexualité mercantile).

Le casseur, le conducteur fou semblent faire appel au même registre. Un vide de cœur en face d’eux, un même feu du foie pour une quête de reconnaissance, pour la prise d’un territoire…imaginaire, sans limite, une absence de retenue et de réserve des reins. Le foie a besoin de savoir « qu’il a de quoi manger, pour le transformer » d ‘accepter son élan vital, fluide, reconnu par soi avant de l’être par un autre, « alchimiser » le sang, et combler le cœur par la conformité à son authenticité, son autonomie, sa dignité « le rêve qui le tient le plus à cœur. »

Certains cancers et quelques coureurs dopés acceptent une dépendance à un maître du jeu, sans que leurs vésicules biliaires puissent dire non à un « responsable » envahissant, comme si leur territoire ne leur appartenait plus et leur propre désir devait être renié ou bafoué, pour le prix d’une pseudo- reconnaissance, violence subie d’une part, violence active d’autre part. Le vide d’énergie du foie annihile toute affirmation de soi.

Le foie fabrique des enzymes qui dissolvent les graisses, dispatche le sucre dans les muscles ou le stocke dans les graisses. Il crée des substances indispensables au système immunitaire par ses substances antitoxiques et protectrices. Un système alimentaire inapproprié peut donc s’avérer être d’une violence, sournoise certes, mais violence tout de même, d’autant que le phénomène habitude, aveugle la liberté de décision. On peut espérer que cela ne soit pas soit intentionnel, ni pour celui qui l’ingère, ni pour celui qui fabrique les aliments ! En premier lieu on peut penser au tabac, à l’alcool, aux surcharges médicamenteuses ou drogues, mais les aliments poussés aux pesticides ou antibiotiques ne sont pas conçus pour drainer le foie, bien au contraire. On pourrait dire : « tu es ce que tu bois, ce que tu inhales, ce que tu manges, alors pourquoi bois-tu, inhales-tu, manges-tu ce que tu hais ? »

Les muscles sont aussi solidaires du foie. Tout accélérateur de vitesse du mouvement, non conforme a l’évolution naturelle est une agression du foie. Faire pression, sans respecter le rythme, alimente le processus des colères, encore plus, si cette pression journalière devient répétitive. La concurrence et la compétition impliquent la violence. 

De plus elles sont souvent présentées comme une obligation inéluctable !!! La pression amène à la compression, voir la répression. Devant ce diktat, la dépression est parfois utilisée comme soupape ou recours, faute de pouvoir se mettre en colère justifiée, cette fois, face à une agression intrusive, du rythme, du temps, voir de l’espace vital. Combien d’alcoolismes seraient dus à cette impossibilité de dire ses priorités existentielles ? Il y a donc colères et colères. Mais faire l’apologie de la colère, et de surcroît, dans des groupes dits thérapeutiques, pour un pseudo dégagement d’un refoulement, justifiant cette pratique, ne peut qu’engendrer des dégâts considérables, à long termes, pour la construction de la personne. Désarchivage insensé, contraire à la nature du foie. Apprendre à dire non, mérite autant de délicatesse que d’affirmer ses choix. Gérer l’énergie montante est une tâche noble. C’est aussi le rôle du foie et de la foi, prise, ici, dans le sens de confiance dans le potentiel évolutif humain, sans adhésion à une religion.

Les yeux et la vue, sont les fenêtres du foie. Les néons, les ordinateurs à plein temps, les forts dosages de télévision, les variations excessives de lumières, la conduite, contribuent sournoisement à tendre des nuques et à crisper des mâchoires, pour laisser place à des cris d’exaspération au moment de la fatigue, indépendamment du contenu, à fortiori quand il s’agit de scènes violentes.

La sexualité est également reliée au foie par l’afflux sanguin. Le plein épanouissement de l’être, passe nécessairement par la sexualité. L’ascèse, l’absence de sexualité est toute aussi violente qu’une sexualité dispendieuse. Son contrôle ne veut pas dire négation, et sa liberté ne veut pas dire éjection inconsidérée. La prostitution qui détourne la sexualité au profit de l’argent est aussi violente que l’église catholique qui interdit la sexualité. Le domaine de la sexualité est le lieu privilégié de la jalousie et de sa cohorte de violence, comme si le corps du partenaire devenait une propriété. La fusion de deux être déclinerait une confusion entre l’avoir et l’être, entre moi et l’autre, entre la vie et la perte de celle-ci, entre la peur de la solitude et le désir d’être compris. Cette confusion n’intervient que lorsque les partenaires n’ont pas confiance en leur foie et cœur respectif.

Le foie se relie symboliquement au printemps. Les retards de créativité, (comme si l’on voulait retarder, supprimer le printemps), ou l’absence de réponses à des urgences en laissant pourrir des situations, sont des perturbateurs de l’élément foie, et responsables de colères parfois disproportionnées, souvent appropriées. Aucune accoucheuse ne pense faire naître un bébé à douze mois de grossesse au lieu de neuf, aucun chirurgien ne pense laisser une gangrène s’installer.

L’apaisement du mental (idéal du foie) est mal mené lors de procédures judiciaires qui se transforment en procédés dilatoires d’usure, par des reports successifs. Ils font monter des colères et frustrations, de l’amertume revancharde, pas l’équité. Le respect de l’accomplissement d’une action, en son temps, et de son mouvement qui l’accompagne, serait le gage d’une non-violence active et d’un confort plus serein.

Dans les relations, la colère, quand elle devient systématique enkyste une situation, sclérose une dynamique. La fluidité veut dissoudre la tension d’un vouloir obsessionnel d’une prise de pouvoir, pour s’orienter vers une autre tension, une émotion conviviale et créatrice. Tout ce qui contrarie la fluidité de la parole existentielle, nécessaire à sa propre réalisation et à celle d’autrui, mine l’harmonie. Cependant  en certaines circonstances une colère peut s'avérée  être une saine colère, pour dire stop à un abus.

Le foie confie volontiers sa loyauté à la loi. Sa claire voyance assistée de la vésicule biliaire, son général des armées, donne un à priori favorable à la règle : tout va dans le bon sens du sang. Le cœur lui redonnera, en réponse sa reconnaissance. Mais si la loi (sociale) confisque cette confiance, devient injuste ou aberrante, le foie se révolte et peut devenir guerrier. Son contrat de confiance a été dupé. Sa tolérance est d’autant mise à l’épreuve que cette dite loi peut se draper dans une souveraineté intouchable. La foi du foie n’y comprends plus rien. La souveraineté serait normalement accordée au principe du cœur digne, conscient et authentique.

Utilisée à bon escient, une frustration peut être bénéfique pour retarder un plaisir, comme pour attendre le cueillette d’un fruit mûr. Mais la frustration castratrice et systématique érigée en principe d’éducation agresse la reconnaissance, dont a besoin le foie. La provocation des vitrines et de leurs fascinations, face à ceux qui n’ont pas ces biens, attise le foie, le désir, la frustration, la colère. L’impétueuse sommation, à l’endetté manipulé, de devoir payer des intérêts, et d’en rajouter d’autres pour ses retards, va encore bien au-delà. Cette frustration stérile anesthésie toute velléité sociale de se redresser (au sens de la dignité, faisant encore une fois appel au coeur) ; elle peut aller jusqu’à tuer, celui qui se sera « suicidé. » C’est la provocation qui crée de la violence et non pas le désir qui est refoulé. C’est la provocation à la violence qui devrait être réprimée et non, l’intolérance à la frustration. 

La non-reconnaissance, la castration et la frustration sont les trois ingrédients majeurs qui alimentent le fiel de l’amertume, de la haine de la vengeance.
Violence subie - Violence choisie
Violence active -Violence passive
Violence contre soi - Violence contre autrui
Violence personnelle - violence collective
Violence masculine - Violence féminine
Violence pour avoir - Violence pour être
Violence de l’inertie - Violence de l’activisme
Violence interne - Violence externe
Violence durable - Violence ponctuelle
Violence sournoise - Violence ouverte
Violence du manque - Violence du trop plein
Violence de la maladie - Violence du soin
Violence déniée - Violence adulée
Violence verbale - Violence corporelle
Violence du père - Violence de la mère
Violence du parent -Violence de l’enfant
Violence de quartier - Violence d’un peuple
Violence de l’ouvrier - Violence du patron
Violence du religieux - Violence du militaire
Violence administrative - Violence du citoyen
La violence peut avoir l’une ou l’autre de ces caractéristiques binaires ou plusieurs à la fois. Elles sont toutes imbibées de la violence de la compétition, de la concurrence et de la violence de l’obéissance, de la soumission.

Les simples réflexions suivantes induisent et réorientent le mouvement du foie dans le sens qui devrait être le sien :
violence musculaire : après quoi tu courts, pour réaliser quoi ?
violence visuelle : que veux-tu voir Claire, pour ta progression personnelle ?
violence nourriture : pour quelle conscience as-tu besoin de manger ?
violence sexuelle : quel type de relation sexuelle veux-tu avoir, pour ton épanouissement ?
violence territoriale : de quel espace as-tu réellement besoin, pour l’accomplissement de ton oeuvre ?

La résolution de la violence pourrait s’envisager dans l’apprentissage du contrôle de la colère, des pulsions du foie, de la gestion de sa sexualité (Les viols et la pédophilie sont bien de tristes exemples de son non- apprentissage).

Le foie est au service du cœur, et donc de la conscience, non au service de la folie. Il est au service du lien, non du délire. Il est au service du jugement et du discernement non au service de l‘abus de pouvoir sur autrui. Son apprentissage devrait se faire à l’école, à l’adolescence (printemps de la vie adulte) par des initiations particulières. Apprendre que la force ne vient pas d’une démonstration de Yang, mais de l’acquisition du Yin et de son développement, devrait être la règle pour une vie collective.


Stratégie
Avoir une réelle volonté de supprimer les causes (on ne peut prétendre construire des armes et s’étonner qu’elles soient utilisées pour l’acquisition de territoire ou un meurtre ; on ne peut fabriquer du tabac et de l’alcool et s’étonner que ces produits tuent, en se déchargeant de sa responsabilité sous le prétexte que l’on a des adultes en face de soi ; on ne peut provoquer et s’étonner de la frustration et de la violence induite ; instituer le « harcelling » et s’étonner des conséquences du stress ; on ne peut prôner l’arrogance politique comme modèle relationnel et s’offusquer des incivilités, etc.)
Travail personnel sur ses propres colères
Le drainage du foie peut se faire par une alimentation, oligo-éléments, plantes appropriées, mais aussi par une régulation de l’émotion de la colère.

Cette volonté de gagner sur ses colères demande une vigilance constante, jamais gagnée d’avance, et toujours à renouveler. Chaque colère maîtrisée (et non pas réprimée) se transforme en une source d’énergie, libre pour un enrichissement personnel et relationnel, et donc d’un réaménagement du tissus social. Chaque jalousie apaisée nourrit le cœur et donc son essence personnelle. Reconnaissance et Valorisation.

Identifier son Elan vital identitaire et les projets qui en découlent, (et non celui qui vient de l’extérieur ou du regard intéressé du banquier). Le recentrage constant de cet objectif serait la condition exigeante pour qu’il réussisse, qu’il dure, et apporte une gratification vertueuse.
L’apprentissage du respect de soi et de son propre rythme (lui-même variable en fonction de multiples paramètres) est la base de sa valeur.
La recherche la reconnaissance de sa valeur auprès de personnes bienveillantes.
Baisser le Yang du foie
Le refus de la compétition, de la concurrence, de la pression, de l’accélération contribue à sa construction personnelle et à l’équilibre harmonieux d’un environnement relationnel, social et naturel. Quand les colères montent, les énergies s’échauffent. Le réchauffement de la planète viendrait-il de la somme de frustrations, colères rentrées ou froides, de colères de défense face aux humiliations ou colères d’acquisitions territoriales, capitalisant les foies exacerbés au bénéfice du profit, au détriment de la voie des cœurs ou du voisinage. Le bon sens politique et sa logique voudrait l’aménagement fluide des relations, du travail et des peuples entre eux ! 
Le monde est-il malade du foie ?

Développer le Yin
L’accompagnement de la fluidité, et le développement de la création autonome et artistique forment le socle de la puissance.
C’est par la tendresse et la sensualité que jaillit la transe sexuelle. C’est par le repos que se manifeste l’intuition. Et c’est l’intuition qui soutient le sens de l’action dans la durée, et non l’agitation et la course au prestige.

La musique adoucit les mœurs, mais alors pourquoi ne l’utilise-t-on pas dans des situations de violences. Cependant là aussi, certaines musiques ( forêts de décibels, qui deviennent une jungle) réactivent l’agitation du foie. La musique nostalgique répondrait sans doute plus, à l’effet recherché.

La position sécurisante normale des reins, ne peut être confondue avec la manipulation de la peur sociale, qui elle, excite le foie et donc la violence. Il s’agit donc de renforcer la confiance dans les reins, non de les menacer en provoquant la peur. Donner de la confiance à la création de chaque être (par des micro-crédits, par exemple) renforce la sécurisation, plus que la déstabilisation du chômage.

La référence à un conseil des anciens du village, de la tribut relève de cette même action, du bon sens. Le conseil constitutionnel, l’Académie française, et autres chambres de « sages » seraient bien avisés de réviser les paroles de la Marseillaise. L’honneur et la dignité (conscience du cœur) s’en trouverait grandit.

L’eau éteint le feu. Les fontaines dans chaque quartier par leur fonction de régulation vont bien au-delà du simple esthétisme. Une fontaine à la place de chaque calvaire donne une autre signification et une autre présence à la convivialité.

Il vaut mieux apprendre à se faire comprendre que d’apprendre à taper du poing. Il vaut mieux l’art du massage qui peut devenir familier et familial, pour une prévention de la santé plutôt que l’apprentissage des arts martiaux.